Les p'tits baluchons

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mercredi 2 novembre 2011

Créez vos contes en tissus

Créez vos contes en tissus, Anne Guérin, Créapassions.com, août 2011, 18,90€

contes_en_tissus.jpg

Pour toutes celles qui ont envie de se lancer dans la création de tapis à histoires, Anne Guérin propose des idées pour adapter des contes traditionnels et des comptines populaires.

Elle donne des indications pour choisir le tissu, le découper, le coudre simplement ou le coller, illustrant son propos avec des illustrations détaillées et des photos.

En fin de volume, on retrouve les patrons des modèles présentés : "Boucle d'Or et les trois ours", "Blanche-neige et les sept nains", "Cendrillon", "Le Petit Chaperon Rouge" et "Jack et le haricot magique" pour les contes, "Papillon vole vole !", "Petit escargot", "Quand trois poules vont aux champs", "Dans la forêt un grand cerf" et "Les petits poissons dans l'eau" pour les comptines.

J'aime surtout les décors, notamment celui en 3D du Petit Chaperon Rouge" et le livre de "Jack et le haricot magique".

A personnaliser selon ses envies et à adapter pour de nombreuses autres histoires où l'on trouve des maisons et des forêts !

Vous pourrez ensuite poursuivre l'aventure créatrice en découvrant le blog d'Anne Guérin : www.ninonguerin.canalblog.com

Sandrine B.

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lundi 4 juillet 2011

Kamishibaï à la Japan Expo

Le kamishibaï, le théâtre de papier japonais, est un art traditionnel et populaire du Japon. Il s'est trouvé une petite place ce week-end à la Japan Expo, entre les jeux vidéos et les mangas.

japan-expo.png

Dans cette version moderne, les gaïtos sont de jeunes et jolies japonaises en tenues d'écolières !
Pas d'hyôshigi pour annoncer les histoires, ni de bonbons pour récompenser l'auditoire, les jeunes femmes font défiler les planches illustrées dans le butaï et d'une voix stridente donnent le texte au micro, appuyant l'histoire par une gestuelle appropriée, le tout en japonais.

Si vous cherchez des kamishibaïs japonais, allez faire un tour chez Junku. De nombreux textes sont traduits en français.

Mon coup de coeur parmi les nouveautés : "Le chef cuisinier est de mauvais poil", texte et illustrations de Noriko Matsui.

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Un chef cuisinier est de mauvaise humeur. Que peut-on faire pour le dérider ?
Hilarant !

Sandrine B.

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samedi 11 juin 2011

Dans le jardin avec Françoise Danjoux

Rencontrée l'année dernière à Dijon à la bibliothèque Maladière avec son spectacle Domino, retrouvée le 1er juin à Chaumont à la médiathèque Les Silos avec ses spectacles autour des jardins, Françoise Danjoux est notre conteuse coup de coeur du mois. Elle inaugure d'ailleurs notre nouvelle rubrique Conteurs.

Dans mon jardin il y a un bassin pour les 0-3 ans et Secrets de jardins pour les 4-8 ans sont des créations de la conteuse où se mêlent parole contée, musique, ambiances sonores et gestuelle presque dansée. L'espace scénique délimité par des tentures noires est éclairé par des objets lumineux : gros pots, fleurs et fontaine, dont l'usage est détourné le temps d'une histoire.

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On adore l'ambiance lumineuse et sonore et le talent de Françoise Danjoux pour mettre en mots et en mouvement l'histoire de la p'tite bête perdue dans le jardin qui doit retrouver le bassin et de ce petit garçon qui se réfugie au fond d'un jardin pour pleurer et s'endormir en parlant à une rose.

Pour programmer Françoise Danjoux dans votre structure, il suffit de contacter Marie-Claire Mazeillé, mail : mcm@emergence-arts.com - Tél. : 04 66 83 87 13, qui gère avec un grand dynamisme les interventions de la Compagnie Sac à son créée par Françoise Danjoux en 2001.

Sandrine B.

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mardi 9 novembre 2010

Interview de Salim Hatubou

Salim Hatubou, invité au 8ème Salon du livre de Chaumont, D'île en île a répondu à son tour aux questions des p'tits baluchons :

Salim Hatubou bis



Vous écrivez pour les enfants, adolescents et adultes. Combien de textes avez-vous publiés à ce jour ?

J'ai publié environ une trentaine de titres, du roman au conte en passant par la poésie.

Adaptez-vous votre écriture à vos publics ?

Oui, bien sûr. Un roman jeunesse ne s'écrit pas de la même manière que s'il était destiné à un public adulte.

Comment êtes-vous devenu auteur ?

En écoutant ma mère qui me lisait beaucoup d'histoire. Grandie à Zanzibar, elle est rentrée aux Comores avec des malles de livres. Elle nous nourrissait avec les mots comme on donne le sein à son enfant. Parallèlement, ma grand-mère maternelle, qui était conteuse, me berçait en racontant des contes et légendes. Je suis fait d'écriture et d'oralité. Ces deux femmes m'ont donc donné le goût de devenir auteur, l'amour de transmetteur d'histoires.

Pourquoi êtes-vous devenu auteur ?

Enfant, je lisais beaucoup et je ne trouvais pas de fiction qui parlait des Comores. J'ai voulu, à travers les mots, partager la richesse culturelle de mon pays. Ma mère répétait que le livre est une fenêtre vers le monde. J'ai voulu poser une fenêtre sur mon archipel.

Quelles sont vos principales influences ?

De par mes origines, je dirais que ma principale influence est la littérature orale comorienne. Il s’agit d’une littérature d’une très grande poésie avec des textes clamés, une parole belle à l’oreille et d'une extraordinaire musicalité. Je puise, en effet, dans cette oralité-là pour la plupart de mes écrits.

Que vous apportent les rencontres avec votre public ?

Ma grand-mère maternelle me répétait souvent : «si j’ai une chèvre et toi une chèvre, nous avons deux chèvres. Et si tu as un conte et moi un conte, nous avons trois histoires ! ». Elle expliquait que la troisième histoire est celle de la rencontre. Les rencontres enrichissent, écouter l’autre et apprendre de lui, c’est important. On dit souvent qu’écrire est un acte solitaire. Lire aussi est un acte solitaire. Et la rencontre entre l’auteur et ses lecteurs casse ces deux solitudes intérieures. Et puis, en rencontrant ses lecteurs, on apprend toujours des choses qu’on est censé avoir pensées en écrivant…

Quel est votre préféré parmi tous vos livres ?

Comment peut-on choisir entre ses enfants ? Je dirais toutefois que je suis resté très attaché à «Comores-Zanzibar » (Ed. Françoise Truffaut, avec des photographies de Jean-Pierre Vallorani), un livre hommage pour ma mère. Ma mère est décédée brutalement alors que j'avais trois ans. Elle, qui était attachée à la lecture, à la culture de façon générale, je voulais lui donner une sorte de sépulture littéraire.

Quels sont vos projets ?

Ils sont multiples. J’ai un projet social qui consiste à mettre en place des «Maisons des Enfants » aux Comores, des lieux culturels et d’échanges exclusivement pour les enfants, avec des bibliobus qui donneraient accès à la lecture et la culture aux enfants qui vivent dans des zones rurales. C’est une continuité des actions de ma mère. Pour les projets littéraires, je suis en train de terminer le premier volet d’une trilogie fantastique. Mais j’ai d’autres projets comme ce recueil de petites histoires, intitulé «L'avion de maman a craché » à la Mémoire des victimes de l'avion qui s'est crashé aux larges des Comores le 29 juin 2009 et dans lequel j'avais des amis. Ce sera un livre jeunesse.

Qu’évoque pour vous le thème des îles ?

Mon enfance. Oui, mon enfance tout simplement.

Quel est votre auteur coup de cœur parmi les invités de ce 8ème Salon du livre, D’île en île ?

Alex Godard, j'aime beaucoup ses albums. Ce qui est extraordinaire pour des salons comme celui-ci est les rencontres entre auteurs et les amitiés qui s'y tissent.

Quelle est pour vous l’animation à ne pas manquer lors de ce salon ?

Toutes les tables rondes. Les thèmes sont très enrichissants. Les séances de dédicaces aussi, pas juste pour faire dédicacer un livre mais pour prendre le temps de discuter avec les auteurs.

Retrouvez Salim Hatubou le samedi 13 novembre à 9h30 pour une table ronde intitulée "D'île en île : repères géographiques et valeurs symboliques", avec johary Ravaloson, Louis-Philippe Dalembert, Denis Pourawa et Eric Auphan, animée par Bruno Doucey.

Salim Hatubou participera aussi dimanche 14 novembre à 10h45 à "Ecrire l'océan indien", table ronde avec Ananda Devi et Johary Ravaloson, animée par Bernard Magnier.

Il dédicacera également ses ouvrages jeudi 11 novembre après-midi et samedi 13 novembre, dans l'espace librairie sous le chapiteau, parking des silos, 7-9 avenue Foch à Chaumont.

copyright photo : Zenou-Rakiat Hatubou

lundi 8 novembre 2010

Salim Hatubou : invité au 8ème Salon du livre de Chaumont, D'île en île

Salim Hatubou

Salim Hatubou est né le 20 juin 1972 à Hahaya, en Grande-Comore. A la maison, sous l’influence de sa mère, les livres sont omniprésents à une époque où il est pourtant si rare d’en posséder et où la lecture est loin de figurer parmi les préoccupations de chacun. A des kilomètres de brousse, c’est sa grand-mère maternelle qui est à la tête des veillées contes du village de Milépvani. Par sa verve et son verbe, elle ensorcelle ceux qui l’écoutent, à commencer par Salim, qui demeure à jamais profondément influencé.

A dix ans, Salim Hatubou s’installe dans les quartiers Nord de Marseille. En 1994, il sort aux Editions L’Harmattan son premier ouvrage, un recueil de contes qu’il intitule naturellement Contes de ma grand-mère.

Depuis une quinzaine d’années, alors que le patrimoine oral des Comores est en perdition, Salim Hatubou continue de se rendre au pays pour recueillir à la source les contes traditionnels. Il écrit également des romans et des poèmes. Il a obtenu deux Prix littéraires : Prix Insulaire 2009 (France) pour son ouvrage Ali de Zanzibar et le Prix Diamant (Belgique) pour son livre Comores de Zanzibar en mémoire de sa mère.

Dernières publications :

Marâtre, Komedit, 2010
Dimkou et la petite fille, Komedit, 2009
Ali de Zanzibar, Orphie, 2008
Comores, Zanzibar, Françoise Truffaut éditions, 2007
Les aventures de Zolo, Flies France, 2007

copyright photo : Zenou-Rakiat Hatubou

samedi 2 octobre 2010

Blog de Claire Descamps

Un petit message de la baluchonnette Claire aux p'tits baluchons fut l'occasion de découvrir son blog : http://contes-sousletilleul.blogspot.com/

Claire est "conteuse, rêveuse, marcheuse et gribouilleuse...". Plus que des gribouillis ses pastels et ses aquarelles (mes préférées !) illustrent des parenthèses contées et son regard sur notre monde.

Eh oui Claire, lors de cette panne de train, j'aurais très certainement usé et abusé de mon téléphone portable, et serais passée à côté de cette belle rencontre avec cet aventurier. Merci de me l'avoir fait partager !!

Sandrine

lundi 28 juin 2010

Bienvenue sur le blog des p'tits baluchons !

Les p’tits baluchons est une association de promotion de la littérature jeunesse et de diffusion de supports d’animation autour du livre et de la lecture.

A destination des bibliothécaires jeunesse, des enseignants, des professionnels de la petite enfance, des lecteurs à voix haute, des conteurs, ces supports sont des outils de médiation de l’édition contemporaine (albums) et du répertoire traditionnel (comptines, chansons, contes), de transmission du plaisir de lire ou de raconter, et d’appropriation des histoires par les enfants.

Vous trouverez sur notre site des idées d’animations lecture et d’activités autour du livre et de la lecture, à proposer en bibliothèque, en crèches et dans les écoles, pour les enfants de tous les âges.

Chaque support est créé par des médiateurs du livre et de la lecture, qui ont des expériences de racontée avec ses supports, détaillées dans des fiches animations.